L’été dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à la performance de James Cochran (de nom d’artiste Jimmy C) sur le mur du pub The Old Blue Last à Londres. Une rencontre que j’ai particulièrement appréciée compte tenu de mon attrait pour son travail.
Ma première rencontre avec le travail de James Cochran est fortuite. En 2013, à quelques mètres de l’appartement que j’avais loué pour des vacances, se trouvait une oeuvre qu’il avait réalisé sur la façade de l’hôtel journeys hostel. Par la suite, j’ai découvert d’autres œuvres lors d’une grande promenade à Shoreditch, un quartier en pleine mutation connu pour ses murs et ses magasins « branchés ». Puis j’ai eu l’opportunité d’admirer son travail dans la Tour Paris 13 et à l’In Situ Art Festival à Aubervilliers. La première rencontre avec l’artiste s’est faite à la galerie Nunc Paris à l’occasion de la sortie d’un livre concernant son travail (Jimmy C, au coeur de la rue – collection opusDélits).
Puis cet été, alors que j’étais à Londres, James m’a appris qu’il peindrait un mur dans New Inn Yard pendant toute une après-midi. Je me suis rendu sur place en milieu d’après-midi ; son travail semblait presque terminé. C’est du moins ce que je pensais… Car Jimmy C a passé les deux heures qui ont suivi à finaliser son oeuvre en rajoutant des points colorés, modifiant les cheveux, vérifiant le résultat à l’aide de son téléphone. Son souci du détail est tel qu’il lui a fallu un bon moment pour décider de quelle couleur serait sa signature et où l’apposer.
Pendant tout le temps que j’étais là, il n’a été interrompu que par quelques passants à la fois curieux et émerveillés par son travail, comme cette expatriée française et ses deux filles en balade à Shoreditch… ou par moi-même, ravi de le voir à l’oeuvre.
Je vous propose de retrouver quelques photos de Jimmy C travaillant sur Cosmic Mind sur cet album. Si vous êtes sur Paris ou en Ile-de-France et que son travail vous intéresse, je vous conseille de passer au Point éphémère (Paris) ou à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Beaucoup d’articles ont déjà été écrits sur Jimmy C, sa vie, son oeuvre et sa technique (le dot painting) et comme je n’ai rien à ajouter, je vous propose ces liens :
- Le site officiel de Jimmy C
- Sa page Facebook
- The Guardian avec ‘Jimmy C’ – my journey from the streets of Adelaide to a Paris studio
- Sur Street art Paris avec Jimmy C – Le globe artiste
- Sur Canal Street avec Jimmy C : maître du graffiti pointillisme
- Et même sur Wikipedia
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